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Justice

AFFAIRE PATIENCE DABANY-PDG: LE PDG FAIT APPEL

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Le tribunal de première instance de Libreville a quasiment donné raison à Patience Dabany pour qu’elle soit réintégrée au sein du PDG, après sa radiation. Mais ses adversaires ont fait appel.

 

C’est une véritable torture psychologique qui est imposée à Patience Dabany. Un groupe de pédégistes se bat pour tenir en haleine l'ex-épouse d'Omar Bongo Ondimba. Ils veulent lui rendre la vie impossible. Les huit ténors du PDG qui avaient radié Patience Dabany du PDG ont fait appel de la décision récente du tribunal de première instance de Libreville d’ordonner très prochainement la réintégration de Patience Dabany dans les rangs de l’ancien parti de masse. La partie PDG a fait appel pour contester la décision rendue le 16 Avril 2024. L'audience est suspendue en attendant la décision de la cour d'appel.

Patience Dabany avait  poussé un ouf de soulagement le 16 avril dernier. Elle avait levé le poing en signe de première victoire dans son objectif de regagner les rangs du Parti démocratique gabonais. Elle avait  remporté une première bataille décisive dans l’affaire qui l’oppose aux huit hauts membres du PDG qui l’avaient radiée de ce parti dans des conditions rocambolesques. L’affaire devait être jugée au fond le 23 avril 2024. 

Le tribunal de première de Libreville s’était  prononcé le 16 avril 2024, sur les exceptions soulevées par Me Homa Moussavou, l’avocat des huit ténors du PDG. L’avocat Me Homa Moussavou avait soulevé l'exception de litispendance et l’intervention forcée de Luc Oyoubi pour que le tribunal déboute Patience Dabany.  

Les huit pédégistes veulent la tête de Patience Dabany

Les deux exceptions soulevées par l’avocat des pédégistes  avaient été rejetées après avoir entendu la plaidoirie Me Jean-Paul Moubembe, l’avocat de Patience Dabany. 

“Le tribunal a rendu une bonne décision. Le tribunal a rejeté les demandes de la partie adverse. Il a rejeté tant celle qui concerne l’intervention forcée de Luc Oyoubi et sur la litispendance par rapport à la saisine de la Cour constitutionnelle de Me Francis Nkea Ndzigue. Parce que la requête introduite à la Cour constitutionnelle ne nous concerne pas. La partie adverse sera amenée à plaider dans le fond”.

avait déclaré le 16 avril 2024, sur le hall du tribunal de Première instance de Libreville, Me Jean-Paul Moubembe.  Les huit comploteurs devaient s’expliquer sur la radiation elle-même le 23 avril 2024. 



 

Par Pamphile EBO

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